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Appel à communications

Générations sorcières !

 

Colloque international et interdisciplinaire jeunes chercheurs du centre

Littératures, Imaginaire, Sociétés (LIS)

12 – 13 octobre 2017, Université de Lorraine - Nancy

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Balais, chapeaux pointus, chaudrons magiques caractéristiques de nos sorcières multiséculaires envahissent aujourd’hui les productions culturelles consommées massivement par l’ensemble de nos sociétés occidentalisées. Cette prégnance transgénérationnelle de la sorcière la positionne dans nos imaginaires comme un reflet, un miroir envoûté des problématiques sociétales étudiées déjà par Jules Michelet ou Jean Palou : la sorcière et ses pouvoirs apparaissent à certains moments privilégiés comme une potentialité forte de contre-pouvoir et une réponse magique au dénuement social, « l’expression mentale d’un aspect social particulier et qui n’est autre que la Misère créatrice de souffrances, de désespoirs » (Jean Palou, 1957).

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Modalités de participation :

Interdisciplinaire, ce colloque accueillera les jeunes chercheurs en Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales. Les propositions de communication (titre et résumé de 300 mots, accompagnés d’une courte notice biobibliographique) devront être envisagées pour une communication de vingt minutes et seront à soumettre au comité organisateur (jeuneschercheurslis2017@gmail.com

avant le 31 mai 2017.

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Générations Sorcières !

2017

A propos

Le laboratoire LIS (Littératures, Imaginaire, Sociétés) propose, dans le cadre de son colloque annuel interdisciplinaire et international, de s’intéresser aux représentations des sorcières des plus contemporaines aux plus antiques. À ces fins, il organise deux journées d’études consacrées aux jeunes chercheurs, les 12 et 13 octobre 2017 à Nancy.
Nous nous proposons en effet de nous intéresser aux avatars de la sorcière dans une démarche pluridisciplinaire, qui correspond aux recherches menées au sein de notre laboratoire sur l’analyse des sociétés et de leurs imaginaires. À travers cette optique interdisciplinaire, nous souhaitons lier les sorcières et leurs publics, les personnages magiques et les sociétés qui les façonnent, par l’analyse littéraire et visuelle, la psychologie, l’histoire ou encore l’anthropologie. Un enjeu majeur révélé par ces approches communes est alors la question de la génération, par ailleurs centrale dans les axes de recherche des études culturelles. Il s’agit par-là de comprendre la prégnance de cette figure fictionnelle dans l’imaginaire par le biais des enjeux générationnels de la transmission, de la symbolique ou de la poétique créatrice, et de la réception, soit récréative et ludique, soit éducative ou édificatrice. Nous sommes ainsi convaincues que le croisement des études et notre ouverture à l’international seront extrêmement enrichissants pour les jeunes chercheurs en lettres et sciences humaines, étudiants en Master recherche, doctorants ou post-doctorants.

Nous espérons ainsi participer à la mise en oeuvre de deux journées d’échanges et de formation scientifique. La rencontre des jeunes chercheurs de disciplines et nationalités différentes proposera un lieu de diffusion et de valorisation de leurs travaux, mais aussi de débat autour d’une thématique large et présente dans les imaginaires collectifs mondiaux, celle de la sorcière. Nous concevons ainsi ce colloque comme un lieu formateur pour nourrir les réflexions de chacun, mais aussi pour faire dialoguer les approches et méthodologies propres aux sciences humaines ou aux pays, dans une visée d’échanges enthousiasmants et réciproques. Il s’agit également de mettre en place un réseau de jeunes chercheurs, véritable foyer d’opportunités et de réflexions communes sur l’actualité de la recherche universitaire. Nous pensons ainsi ces deux journées comme une manifestation orchestrée par et destinée aux jeunes chercheurs, mais en collaboration avec les professeurs et membres de notre équipe de recherche, dans l’optique d’un rayonnement positif des lettres et sciences humaines à l’Université de Lorraine.

 

Lucie GROETZINGER et Apolline LEHMANN

Accès

ADRESSE:

Conférenciers

En dernière année de doctorat à l’École Pratique des Hautes Études sous la direction du Professeur Michel Pastoureau, je m’intéresse à l’histoire culturelle des végétaux en Occident sur la longue durée. Après un mémoire de Master portant sur l’histoire culturelle du tilleul de l’Antiquité au XVIIIè siècle, qui paraîtra bientôt aux éditions du Léopard d’Or, je me suis penchée sur le cas de l’histoire culturelle de la noix et du noyer pour ma thèse. Parallèlement, j’ai eu la chance de préparer et de donner un cours intitulé “Histoire culturelle des arbres et de la forêt en Occident (Antiquité-Moyen Âge)” à l’Université Paris-8 Saint-Denis. J’ai également eu l’occasion de parler de la noix et du noyer à deux reprises : lors d’un colloque transdisciplinaire sur les fruits tenu à Saintes en mai 2014 et organisé par l’association “Au pied du Sycomore” ainsi qu’à l’Université de Grenoble en novembre 2016 sur invitation de Mme Fleur Vigneron qui proposait cette année un séminaire de Master intitulé “L’arbre au Moyen Âge : histoire naturelle, symbolique et littéraire”.

Ecole Pratique des Hautes Etudes
Pauline Leplongeon
Anna Arató
Ecole Normale Supérieure de Paris

Doctorante hongroise en deuxième année à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, elle prépare une thèse en littérature française médiévale sur les questions de tradition, d’intertextualité et de décalage dans les œuvres poétiques de Philippe de Rémi (Beaumanoir), poète picard du XIIIème siècle.

Université Côte d'Azur
Caroline
Duvezin-Caubet
Vendredi 13 octobre 2017
Jeudi 12 octobre 2017

09:00

Accueil des participants

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09:30

Lucie GROETZINGER, Propos introductifs.

10:00

Pauline LEPLONGEON, Les racines historiques du rapport entre sorcière et mandragore.

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10:45

Anna ARATO,« Or veons qu’est sorcerie » : la sorcellerie et les sorcières dans le miroir des textes français médiévaux des XIIe - XIVe siècles.

11:15

Arthur HENAFF, Quand les sorcières descendent du ciel : culture visuelle manuscrite des sorcières au XVe siècle.

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14:30

Justine BRETON, La sorcière comme construction culturelle : le cas de The Simpsons, Family Guy et American Dad.

15:00

Caroline DUVEZIN-CAUBET, La figure de la bruja dans Labyrinth Lost de Zoraida CÏŒrdova.

15:30

Marie-France BURGAIN, Harry Potter, œuvre transgénérationnelle : construction et déconstruction du héros sorcier.

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16:15

Benoît Blequin QUINQUIS, Quelle belle sorcière pour quel jeune public ?

16:45

Jeanne-Lise PEPIN, Trois figures de sorcières dans trois spectacles destinés à la jeunesse, des femmes éternellement duplices ?

 

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10:45

Solenn MARTIN, Dissociation de l’artiste, dissociation du public : quand les artistes féminines s’approprient le cérémonial des sorcières.

11:15

Catherine RAPENNE, Sorcières romantiques.

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14:30

Perseline PERRIAUX, La sorcière, symbole du féminisme moderne dans les séries Penny Dreadful et Salem.

15:00

Léo PINGUET, Les sorcières génératrices de clichés ?

 

15:30

Clôture du colloque et apéritif !

Programme

Caroline Duvezin-Caubet termine sa thèse sur la fantasy néo-victorienne à l’Université Côte d’Azur. Angliciste de formation et membre du CERLI, elle travaille sur les littératures de l’imaginaire anglophones contemporaine, principalement de Grande-Bretagne ou des États-Unis. Elle a publié des articles sur Terry Pratchett, Neil Gaiman et Susanna Clarke, ainsi que sur les fées dans la série October Daye de Seanan McGuire, et est intervenue sur The Girl From Everywhere, roman YA « ownvoices » de Heidi Heilig, lors de la journée d’études « Mondes et Cartes » tenue en avril 2017 à l’Université d’Aix Marseille.

Partenaires

23 boulevard Albert 1er - BP 13397 - 54015 NANCY CEDEX​​

  • Le Campus est situé à 10 minutes à pied depuis la gare SNCF. Il se trouve à 40 minutes de l'aéroport Nancy-Metz

  • Accès en tram, ligne 2. En savoir plus sur le réseau stan : http://www.reseau-stan.com/

Lucie Groetzinger
Université de Lorraine

Lucie Groetzinger est doctorante à l’Université de Lorraine au sein du laboratoire LIS, sous la direction de Christian Chelebourg. Elle travaille sur les zombies et principalement sur la figure de l’écozombie, une réécriture du mythe dans les écofictions apparue à la fin des années 1990. Sa thèse s’intitule Renaissance du mort-vivant : mutation du zombie dans l’imaginaire écofictionnel et ses principaux axes de recherches sont les structures de l’imaginaire, les études culturelles, la culture médiatique et l'écofiction.

Ecole Pratique des Hautes Etudes
Arthur Hénaff

En thèse à l’École Pratique des Hautes Études, il travaille sous la direction de Danielle Jacquart sur l’illustration des miscellanées scientifiques à la fin du Moyen Âge en Europe centrale. Il a été chercheur associé ou invité à l’Académie bavaroise des Sciences, à l’université d’Oxford ainsi qu’à la New York University.

Justine Breton
Université de Picardie-Jules-Verne

Justine Breton est docteure en Lettres de l’Université de Picardie-Jules-Verne et agrégée de Lettres modernes. Elle enseigne actuellement à l’ESPE de Beauvais (Oise). Elle travaille sur la réception de la légende arthurienne et sur les résurgences de la littérature médiévale aux XXe et XXIe siècles, notamment au cinéma et à la télévision. Elle est la co-organisatrice du premier colloque sur la série Kaamelott, dont les actes paraîtront d’ici quelques mois. Elle a publié plusieurs articles sur la question de l’évolution des représentations des pratiques magiques, en particulier à travers les figures de Merlin et de Morgane.

Auteure d’une thèse de doctorat intitulée Jeux d’écriture(s) et de réécriture(s) du cycle des Harry Potter de J. K. Rowling, Marie-France Burgain est PRAG d’anglais sur le site ESPE de Pau. Passionnée par la littérature de jeunesse des pays anglophones (elle a présenté une conférence sur les classiques de la littérature de jeunesse britannique à l’IUFM d’Aquitaine en 2012), elle s’intéresse également aux liens entre littérature de jeunesse et enseignement des langues.

ESPE d'Aquitaine
Marie-France
Burgain

Benoît Quinquis est né à Brest en 1988. Il est titulaire d’un diplôme de Master de Lettres Classiques à l'Université de Brest en 2010. Auteur de L’Antiquité chez Albert Camus, publié chez L’Harmattan en 2014, il est également docteur en Philosophie de l’Université de Brest. Il y a soutenu une thèse en octobre 2015, sous la direction de Pascal David : La conception de l’immortalité de l’âme dans les dialogues de Platon : sources et enjeux. Il est aujourd'hui chercheur associé au laboratoire HCTI (Héritages et Constructions dans le Texte et l’Image) depuis 2016.

Université de Bretagne occidentale
Benoit
Quinquis

Doctorante en Théâtre depuis 2014 sous la direction de Sandrine Dubouilh-Frechet, elle prépare une thèse de doctorat au sein de l’Université Bordeaux-Montaigne (EA 4593 CLARE) portant sur les contes dans le théâtre jeune public en France. De 2014 à 2016, elle a assuré différentes charges de cours pour les étudiants des Licences d’Études Théâtrales, d’Arts Plastiques et de Culture Scientifique et Humaniste de l’Université Bordeaux-Montaigne.
Parallèlement à ses activités de recherche, elle donne également des ateliers théâtre dans le cadre des TAP (Temps d’Animation Périscolaire) permettant de faire découvrir aux enfants des textes de théâtre contemporain et notamment des réécritures de contes. Elle a également
traduit de l’allemand vers le français la pièce de théâtre d’Ulrich Hub An der Arche um acht (traduction déposée auprès de L’Arche Éditeur en 2014).

Université Bordeaux-Montaigne
Jeanne-Lise
Pépin

Déborah Kessler-Bilthauer est docteure en ethnologie et membre du Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (EA 3478) à l'université de Lorraine. Chargée de cours, elle enseigne la sociologie et l'anthropologie. Sa thèse a porté sur les guérisseurs désenvoûteurs qui prennent en charge des envoûtements, possessions et crises de sorcellerie provoqués notamment par des personnes qualifiées de sorcières.

Université de Lorraine
Déborah
Kessler-Bilthauer

Doctorante en Esthétique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Olivier Schefer, Solenn Martin a également été chargée de différents projets artistiques au Centre International d’Art et du Paysage de l’Ile de Vassivière et assistante d’exposition pour la Ville de Montrouge et l’Association Jeune Création à Paris. Ses recherches portent sur l’objet miroir et son utilisation dans l’art contemporain, en particulier pour ses qualités perceptives qui permettent aux artistes d’explorer les limites phénoménologiques de la vision et de la pensée de soi.

Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Solenn Martin
Université de Strasbourg
Catherine Rapenne

Très intéressée par la littérature et par les arts, Catherine Rapenne pratique la peinture et enseigne le français. Agrégée de lettres modernes, elle a soutenu un mémoire de master sur Nodier puis une thèse sur « [l]e rire et le fantastique dans la littérature française de 1821 à 1869», portant sur l’invention du fantastique et le rire romantique, de Nodier à Baudelaire (juin 2014, Université de Strasbourg).

Le thème du monstre comme métaphore politique, par exemple chez M. Shelley, Balzac et Nodier, mais aussi les personnages du fou et de l’idiot en tant qu’aventuriers spirituels, ont également retenu son attention.

Elle s’intéresse au fantastique et aux différentes modalités du rire (intertextualité, ironie, caricature, incongru…) et à ce qu’elles nous disent quant à l’évolution des représentations et des sensibilités, à travers les littératures française et anglo-germanique et à travers les arts visuels, en particulier en ce qui concerne l’âge romantique et l’héritage qu’il a légué à la modernité. Les rapports entre désenchantement et rire, entre spiritualité romantique et modernité l’intéressent également (article in revue Cosmopolis)

Elle a également travaillé sur l’humour, humour du diable romantique (à paraître in revue Variations) et humour de Charlot comme poète (revue Loxias, en ligne) mais aussi sur l’ironie, avec des travaux sur l’ironie lyrique chez Baudelaire et sur les jeux de l’implicite et de l'imperceptible dans l’écriture d’Aloysius Bertrand.

Doctorant ATER à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction d'Olivier Schefer, Léo Pinguet s'intéresse à la notion de cliché et ses implications esthétiques, tant du point de vue du jugement de goût que du processus créatif lui-même. Il situe son questionnement entre la France et les États-Unis, comme en témoignent ses deux articles : "Deleuze, fragments d'Europe et d'Amérique" (2014) et "D'une cannibalisation à l'autre, des Seventies aux Eighties, le cas du cinéma américain" (à paraître)

Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Léo Pinguet
Elise Benchimol
Université Paris VII / Diderot

- Séminaire des doctorants de Paris 7, co-organisé avec Aurélie Leclercq, "Anachronisme et intempestivité", octobre 2017

- Séminaire de Christian Chelebourg, « Culture de jeunesse et culture de masse », « Inferno : peste, apocalyptisme et transhumanisme », Centre de Littérature et de Recherche sur les Littératures de l'Imaginaire (CERLI), Université de Nancy, 7 mars 2017.

- « Peste & Choléra ; De l'Europe prométhéenne à la peste brune. L'histoire au prisme de la biographie. », Colloque « Création(s) et réception(s) de Patrick Deville », organisé par Marina Hertrampf et Isabelle Rabadi, Ratisbonne, 23 et 24 février 2017.

- Colloque Jeunes chercheurs à l'ENS de Lyon : perspectives actuelles en littérature comparée, 21 octobre 2016.

- « Inferno de Dan Brown : le complot de semeur de peste », colloque de Cerisy-la-Salle sur le thème « Secrets, complots, conspirations », organisé par Antoine Faivre et Christian Chelebourg, 28 juillet 2016.

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Générations Sorcières !

COLLOQUE INTERNATIONAL ET INTERDISCIPLINAIRE
Comités
Appel à communications
Conférenciers
Comités

Coordination scientifique

Lucie Groetzinger (Université de Lorraine)

Apolline Lehmann (Université de Lorraine)

Comité de sélection

Marie-Hélène Bauer (Université de Lorraine)
Lucie Groetzinger (Université de Lorraine)
Aurélie Huz (Université de Limoges)
Guillaume Labrude (Université de Lorraine)

Apolline Lehmann (Université de Lorraine)
Léo Pinguet (Université Paris I)
Camille Zimmermann (Université de Lorraine)

Perseline Perriaux
Université du Maine

Perseline Perriaux est une ancienne étudiante en licence Études Culturelles à l'Université de Lorraine, et est actuellement étudiante en Master 1 Littérature pour la jeunesse à l'Université du Maine.

12 octobre - 13 octobre 2017

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Campus Lettres et Sciences Humaines,

23 Boulevard Albert 1er, 54000 Nancy

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